- dorlotement
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• 1884; h. 1675; de dorloter♦ Action de dorloter. « Il était si bien dans le dorlotement de cette chambre voluptueuse » (A. Daudet).⇒DORLOTAGE, DORLOTEMENT, subst. masc.A.— Action de dorloter. Si le dicton qui dit :« Mari trompé est dorloté », était exact, nul n'aurait plus de droit au dorlotage que l'infortuné colonel (GYP, Mar. civil, 1892, p. 86).B.— P. méton. Procédé par lequel on dorlote quelqu'un, on se dorlote. Ah! la garce [la vigne], elle en veut des dorlotages, des précautions, de la toilette et des façons de femmes (ARNOUX, Calendr. Fl., 1946, p. 229). En vain chercherions-nous, comme Amiel, comme un enfant qui s'embrasse l'épaule, les caresses, les dorlotements de notre intimité (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 327).Prononc. :[
], [-
]. Étymol. et Hist. 1. 1675 dorlotement (J.-H. WIDERHOLD, Nouv. Dict. fr.-all. et all.-fr., d'apr. FEW t. 3, p. 140a); 2. 1892 dorlotage (GYP, loc. cit.). Dér. du rad. de dorloter; suff. -(e)ment1; suff. -age. Fréq. abs. littér. Dorlotement 4. Bbg. CLAS (A.). Néol. publicitaires. Meta. 1972, t. 17, p. 74 (s.v. dorlotage).
dorlotement [dɔʀlɔtmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1675, attestation isolée; 1884; de dorloter.❖♦ Action de dorloter (syn. : dorlotage).♦ État d'une personne dorlotée.0 Il était si bien dans le dorlotement de cette chambre voluptueuse, si délicieusement étourdi (…)Alphonse Daudet, Sapho, II, p. 11.
Encyclopédie Universelle. 2012.